Samedi 26 novembre 2011 à 13:54

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Samedi 19 novembre 2011 à 19:28

Eros mon cher, nous ne sommes pas dupes.

Samedi 19 novembre 2011 à 19:24

Se réveiller dans une pièce à musique, le corps éclaté et les yeux dans le vague. J'ai regardé mes mains hier j'en ai vu naître les tâches, et dans mes paumes il n'y avait plus que des cendres. J'ai pensé que si l'espoir fait tenir en vie je comprends aujourd'hui ma fatigue et dès demain mon amour, crois-moi je m'écroule. J'ai regardé mes mains chaque jours durant trois mois j'en ai soufflé la poussière et les ai tendues droit devant moi cherchant quelque chose pour m'agripper je crois que si certaines nuits j'en deviens somnanbule

Jeudi 17 novembre 2011 à 19:03

...et je pus donc affirmer que si les étoiles filantes n'ont aujourd'hui plus le moindre pouvoir c'est que d'autres en ont probablement volé toute leur énergie. Il n'y a rien de plus triste que des fenêtres sans rideau, et je me demande aujourd'hui où avait donc pu filer les miens.

Mercredi 16 novembre 2011 à 14:28

Elle murmurait I had a dream mais dis-moi ma belle ou donc le mien a-t-il bien pu filer ? J'entends d'ici le craquement du plancher, ton nez en trompette s'agiter à l'allure des tes petits pieds, je te vois petit guignole me faire des clin d'oeil en portant en bout de bras, mon petit coeur encore percé. Ton corps minuscule est de couleur tout emmitouflé mais ton coeur ma belle mais ton coeur ça jamais réellement je ne le saurai, on ne peut percevoir ici, que le cliquetis de tes breloques poussés sur tes doigts, paraît qu'on retient mieux les étreintes avec des bagues pour chaque doigts mais les tiennes sont des écorchures alors ici ton coeur on ne l'entend pas. Et les battements que l'on voudrait pouvoir compter pour nous rassurer, "Oui ouvrez les oreilles en grand madame, elle est en vie", ne sont plus aujourd'hui que le vacarme bruyant de tes poings tappant dans le vent. Et c'est désormais grelots, grelotant, que je murmure au beau milieu de mes couvertures, mon petit guignole je t'en supplie, file raconter les vilaines histoires à ton petit théâtre des ombres ici on ne sait attendre que la vie.

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