Dimanche 15 janvier 2012 à 15:43
Mercredi 4 janvier 2012 à 23:33
Je caresse mes paupières du bout des doigts parce que je les trouve très douces et j'écoute du violon narrer des histoires que l'on a déjà racontées mais sûrement moins bien. Je crois que j'ai compris certaines choses, oh pas très très bien parce que le temps ne fait pas encore des merveilles,
Mardi 3 janvier 2012 à 0:19
Réapprendre le visage que l'on croise chaque matin. Il raisonne à l'intérieur un temps à écouter chuchoter Emilie, sa voix très douce et son univers hors du commun, mais ça c'est mauvais signe il paraît. Ses jolis doigts dansent sur les touches du piano et les premières notes déjà me donnent la nausée, c'est qu'il y a dans ces airs, une mélancolie qui aujourd'hui m'écoeure. Les peaux de chagrin ne sont plus à ma taille alors il ne reste que les imposants costumes à épaulette et leurs grands airs de bien fagoté. Et lorsqu'eux-mêmes deviennent trop élégants, les jours de vide gigantesque, alors c'est toute nue que l'on se promène, alors c'est toute nue que l'on devrait se promener, mais c'est toujours en inconnue que l'on se retrouve face au miroir, les yeux le plus écarquillés possible mais encore tout gonflés de fatigue, et que l'on se considère curieusement un peu déçue ma foi par celle qui nous rend nos rides critiques. Les mains froides le ventre vide, il n'y a pas même de frisson sur cette peau à courant d'air, sur cette peau à courant de rien du tout, puisque ton costard regarde, a déjà commencé à se craqueler.
Lundi 2 janvier 2012 à 19:46
Réapprendre le visage que l'on croise chaque matin. Il raisonne à l'intérieur un temps à écouter chuchoter Emilie, sa voix très douce et son univers hors du commun, mais ça c'est mauvais signe il paraît. Ses jolis doigts dansent sur les touches du piano et les premières notes déjà me donnent la nausée, c'est qu'il y a dans ces airs, une mélancolie qui aujourd'hui m'écoeure. Les peaux de chagrin ne sont plus à ma taille alors il ne reste que les imposants costumes à épaulette et leurs grands airs de bien fagoté. Et lorsqu'eux-mêmes deviennent trop élégants, les jours de vide gigantesque, alors c'est toute nue que l'on se promène, alors c'est toute nue que l'on devrait se promener, mais c'est toujours en inconnue que l'on se retrouve face au miroire, les yeux le plus écarquillés possible mais encore tout gonflés de fatigue, et que l'on se considère curieusement un peu déçue ma foi par celle qui nous rend nos rides critiques. Un sourire se dessine, le temps s'arrête et je ne parviens pas encore à définir la quelle de nous deux a su l'offrir en premier, je pense tout bas que si l'une de nous est endolori ce n'est sûrement pas moi,
Jeudi 29 décembre 2011 à 15:01