Mardi 13 décembre 2011 à 20:17

Chaque médaille a son revers mais le mien mes amours, est aussi flou et imprécis que ce que vous pouvez lire aujourd'hui dans les reflets de ma rétine. Non je ne me suis encore jamais noyé lorsque chaque soir la sentinelle a pointé son nez, non mes rires ne sont pas des dérivés mal imités vendus trois francs six sous, si mes joues sont roses c'est parce qu'il y  dans mon verre du vin rouge et si mon coeur palpite c'est que le presque rien sait trop bien ébranler l'habitude du vide. Ouvrez mon cadran je crois que le trésor a été dérobé, il ne persiste aujourd'hui que cette impression terrifiante de se retrouver face à ses propres craintes, un miroire gigantesque a recouvert les miennes, préférant vous laissez croire à vos propres projections plutôt qu'aux réelles écorchures qui ne s'arrêteront jamais de blâmer. Ah les jolies scène de toutes nos petites comédies, comprenez alors que si l'on ne sait plus même écouter, c'est à travers les autres que l'on découvre ce qui nous rend meurti.

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire

Note : Bruises n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://bruises.cowblog.fr/trackback/3156780

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast